IKKS va t'il libérer ses deux boutiques de Clermont-Ferrand ?
La crise du prêt-à-porter se poursuit. Après Pimkie, Camaïeu, Naf Naf et San Marina, c’est, cette fois, le groupe IKKS qui pourrait fermer 77 de ses points de vente. La liste des magasins ciblés n’a pas encore été communiquée. Selon le communiqué du groupe, le Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) qui a été présenté ce lundi 5 février aux salariés, pourrait concerner 202 postes de collaborateurs en France (sur 1.328).
En cause, explique l’entreprise qui rassemble les marques I. Code, One Step, « la conjonction de divers facteurs externes tels que la crise sanitaire mondiale due au Covid-19, les conséquences de la guerre en Ukraine où le groupe était fortement implanté ». IKKS pointe aussi « l’inflation persistante qui a fortement impacté l’ensemble du secteur ».
Fondé en 1987, le groupe IKKS a été cédé à LBO France, un fonds d’investissement, en 2015. Jusqu’à ce qu’en 2018, l’entreprise ne parvienne plus à honorer sa dette, se restructure et passe entre les mains de ses créanciers Avenue Capital et CarVal Investors, deux fonds d’investissement américains.
A Clermont-Ferrand, IKKS dispose de deux boutiques rue du Onze Novembre (Notre photo) et à l’intérieur du Centre Commercial Jaude I.